vendredi 5 décembre 2014

Les F.E. de l'amour

Vivement qu'ils sortent une version stable. Sinon faut passer sur du libre... c'est souvent moins bogué...
Lorsque je ne me pique pas de sociologie de comptoir (je vous laisse la méditer quelques secondes celle-là)... j'aime bien partager mon ignorance crasse mes idées d'une folle pertinence sur tout un tas d'autres sujets aussi divers que variés. Alors aujourd'hui, j'ai troqué ma choppe mon costume de sociologue du bar PMU de Petaouchnok-les-Ombrelles pour un divan de sexologue de machine à café, afin de vous aider à éviter les F.E. (Fatal Error) de l'Amour. Plusieurs raison à cela :
  1. le sexe c'est vendeur, et donc, pas le jeu des mots clés, cela devrait m'amener des lecteurs particulièrement nombreux (je n'ai guère de doutes, vu que certains arrivent déjà ici par des recherches aussi incongrues que "la farine pour grossir les fesses", "montre moi tes nene" ou encore "histoire érotique une femme devenue femen zoophile de force". Si si, authentique. Notez qu'au moins maintenant, ils auront de bonnes raisons d'atterrir ici.)
    Certaines choses n'ont pas attendu le popotin de Kim Kardashian pour casser internet.
  2. le sexe ça concerne un peu tout le monde. Inutile de le nier, je sais que beaucoup de mes lecteurs sont des lectrices, et que nombre d'entre elles ont un ou des enfants : ça fait un bail que plus personne ne croit à l'immaculée conception bande de petite friponnes!
    En outre chacun sait bien que la Génèse c'est que des conneries puisque le monde à été créé par le Monstre de Spaghettis Volant!
  3. au delà de la seule dimension "sexe", nombre de couples connaissent à un moment ou à un autre de petits soucis/de gros désaccords/des faits divers sordides/des conflits sanglants (rayez la mention inutile), que quelques bons conseils, généreusement offert par votre serviteur, totalement ignare en matière de thérapie de couple, permettrait éventuellement sur un malentendu certainement de désamorcer.
    Ça va bien se passer ce moment vous allez voir... je vous propose de coucher vos motifs de désaccord par écrit...
  4. parler d'esprit de Noël au moment des fêtes, et d'amour à la Saint Valentin, c'est d'une banalité affligeante. Je préfère parler d'amour maintenant, c'est plus original (bon, pas tant que ça finalement...).

Car oui en fait, c'est plus d'amour que de sexe qu'on va parler (bon, ok, comme vous insistez un peu, on va aussi parler de sexe. Mais juste un peu.). Et autant le dire, le sujet n'est pas simple, car il y a probablement autant de façons d'être amoureux qu'il y a d'amoureux. Et d'ailleurs si j'avais la formule magique de l'amour, je ferais de la radio ou de la télé, je vendrais des bouquins, je serais multimillionnaire, on me surnommerait Dr. Love ou un truc du genre, et je passerais sans doute une partie de mes journées à me repoudrer le nez à la coke en participant à des orgies sexuelles au milieu de blondes siliconées dans un vieux manoir qui... Euh...  non attendez... ça c'est un autre truc, je mélange. Bref.

Il y a quelques années, la chanteuse-mime Axelle Red (qui fait donc parti d'un mouvement musical comprenant également Etienne Daho et Carla Bruni) chantait ceci (tendez bien l'oreille):

♫♪ Gna gna gna gna quelques temps
La passion s'affaiblit
gna gna gna apparemment
Et maman m'avait dit: ralentis
Désir ou amour gna gna gna gna un jour ♪♫

En montant un peu beaucoup le son, en supprimant les parasites sonores, et en appliquant quelques filtres bien sentis, on obtient à peu près ceci :
♪♫ Il parait qu'après quelques temps
La passion s'affaiblit
Pas toujours apparemment
Et maman m'avait dit: ralentis
Désir ou amour tu le sauras un jour
♫♪

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est pas faux. Déjà le désir (sexuel donc) est bel et bien dissocié de l'amour. Mais pas trop. Mais un peu quand même. Enfin, ça dépend des gens. Déjà ça semble dépendre pas mal de si on est un homme ou une femme. Mais pas toujours. Rhaaaaa! Bon, disons qu'on peut avoir l'un sans l'autre et inversement, mais que c'est quand même vachement mieux s'il y a les deux, et picétou!

Techniquement, on va en fait distinguer "amour romantique", "désir sexuel" et "attachement". Tout d'abord parlons de...


L'amour romantique

Si l'on en croit certains anthropologues, c'est un phénomène assez ancien, généralisé, et qui traverse les époques et les civilisations.
Ici représentée une histoire vieille comme le monde : Grünteo et Grüliette.
Biologiquement, il s'agit d'un mécanisme assez complexe, qui met en œuvre plusieurs zones du cerveau, et mobilise différents neurotransmetteurs : dopamine (hormone de l'euphorie et de la prise de risque), noradrénaline (hormone de l'excitation, liée aux mécanismes de la récompense), sérotonine (hormone régulatrice de l'humeur)... Ce qui fait ressembler le cerveau d'un amoureux transi à celui d'un camé en plein trip, avec les mêmes mécanismes de dépendance (besoin de se procurer son "fix" retrouver l'objet de son amour régulièrement) et les mêmes conséquences funestes en cas de manque (dépression, agressivité, suicide, meurtre, se gaver  de Häagen-Dazs® en écoutant du Barbara Streisand en boucle,...).

D'un point de vue évolutif, le but serait de motiver les sujets à se concentrer sur un seul partenaire (fut-il en totale inadéquation), afin de concentrer leur attention et leurs ressources en faveur de leur progéniture commune. Ce mécanisme se traduisant par le développement d'une grande confiance, et d'une importante empathie doublée d'un lien émotionnel fort avec le partenaire. Une sorte de syndrome de Stockholm donc, pouvant conduire à des actes désespérés tels que le mariage.
La nature est parfois une garce.
L'amour romantique s'accompagne souvent (mais pas toujours) de...


Désir sexuel

Il naitrait apparemment dans le cerveau limbique. Oui celui-là même des hippopotames rouges et du complexe de la pétoche. Encore lui. Décidément, il nous fera chier jusqu'au trognon celui-là. Logique : c'est un instinct naturel! Dont le but est rien moins que motiver les troupes à perpétuer l'espèce. C'est donc bien un mécanisme vital du point de vue de l'évolution et de la survie. Biologiquement, c'est assez essentiel.

Le désir a pour but de déclencher l'excitation sexuelle, mécanisme physiologique préalable à la mise en œuvre de l'acte reproductif dans de bonnes conditions (érection pour les mâles, lubrification pour les femelles). Logiquement, le cortex préfrontal, siège des fonctions cognitives, est là pour modérer les signaux parfois intempestifs de ce gros obsédé de cerveau limbique, et éviter que le sujet ne saute sur tout ce qui bouge (ou ne bouge pas). Mais des fois, ça déconne.
Coucou les filles!
Notons à ce sujet que l'excitation peut naître de causes purement mécaniques, sans que le désir soit présent : ça n'est donc absolument pas un consentement tacite, qu'on se le dise.

Bon, sinon vous pouvez toujours vous croire au dessus de ça (espèce supérieure, conscience, civilisation, bla bla bla...), mais quand on voit une boutique de fringues à l'ouverture des soldes, les files d'attentes devant un Apple Store ou un ciné lors de la sortie d'un nouveau Starwars, ou les commentaires sur les articles parlant d'Ebola, on se dit quand même que le chemin parcouru depuis que l'humanité est descendue de son arbre ne doit guère dépasser le périmètre des racines. Et que vu la couche bien épaisse que certains semblent tenir, on doit encore se prendre pas mal de pommes sur la gueule manifestement. Et pas des petites.
(excellent documentaire sur les soldes, de la non moins excellente Marion Seclin –aka Mady)

Et si on suppose que vous êtes tombé amoureux, puis que sous l'effet du désir, vous avez copulé comme des macaques au mépris de toute prudence, logiquement, vous avez fini par concevoir des enfants, ce qui conduit logiquement à...


L'attachement

Il s'agit d'une pratique sexuelle impliquant des liens ou des entraves, souvent associée aux pratiques dites Sado-Maso (ou SM), et impliquant une relation dominant/dominé. Ce type de relation a été popularisé par un récent roman à succès.
L'attachement, c'est le ciment du couple.
Bon alors lui, c'est plus le troisième étage de la fusée vu qu'il arrive en général en dernier : c'est un mécanisme psychologique mis en place pour protéger l'éventuelle progéniture issue de l'amour romantique et/ou du désir sexuel, en créant un lien affectif envers le compagnon/la compagne et surtout les descendants qui constituent la perpétuation de votre patrimoine génétique commun, et donc de l'espèce. Ce lien est destiné à vous encourager à protéger l'objet de cette affection. C'est donc bien un mécanisme de défense, distinct de l'amour romantique et du désir. Notons que certaines personnes s'attachent assez facilement à tout et n'importe quoi pourvu que ça soit kawaï (terme technique en psychologie nespresso, qui désigne toute chose d'apparence gentille-mignonne-cucul comme par exemple un koala ou un chaton).
♥ ♥ Oooooooh! ♥ ♥

Bien. Sur la base de ces trois mécanismes donc, la plupart des gens ont la fâcheuse tendance à former des "couples", temporairement ou durablement. Voire parfois des "trouples", mais c'est plus rare, et ça part plus facilement en cacahuète. Voire des "grouples" mais là ça commence franchement à devenir compliqué, bien que les polyamoureux prétendent que ça marche... admettons. Enfin pour ma part, je me limiterai à des cas standard de "couple" (qu'ils soient homme-femme, homme-homme, ou femme-femme, car ça m'est égal et j'emmerde profondément les Manif' pour tous. Ça c'est dit.) vu que je manque de données sur ces autres relations originales.

Et s'il est un phénomène qui revient fréquemment (il existe des exceptions, mais elles sont tout de même rares), c'est donc celui dit de "l'usure du couple" (rien à voir avec les irritations dues à un excès de youplaboum dans les draps, y a des crèmes pour ça). Dans beaucoup de couples en effet, le lien qui unissait initialement les deux partenaire semble progressivement se distendre, jusqu'à parfois se rompre. Les causes peuvent être diverses :
  • simple disparition de la passion
    Notons quand même que madame tente de se motiver...
  • évolution différente des deux partenaires
    "–Ecoute... euh... je crois qu'on va en rester là hein..."
  • arrivée d'un enfant
    Et je ne parle pas des problèmes avec le cododo...
  • infidélité non tolérée d'un des partenaires (voire des deux)
    Y a pas de petit profit.
  • manque de communication
    Et dans "communiquer", il y a "commu"
  • lassitude liée à la routine
    "–Ecoute, j'en peux plus de cette routine chérie..."
  • inadéquation sur le plan sexuel
    "–Ecoute, il faut qu'on parle..."
  • tentative de meurtre d'un partenaire sur l'autre
    "Finish him!"
  • il n'y avait pas vraiment de couple, c'était juste de la schizophrénie
    "–Si si j'vous jure, il y a une femme qui parle dans ma tête!"
Bien sûr, chaque couple est différent, et devra donc trouver des solutions qui lui sont propres, selon le problème d'origine, mais on peut quand même essayer de dégager quelques généralités :

1. La communication

Je crois qu'ils essaient de communiquer...
Alors oui, je sais, dit ainsi, ça ressemble au bon vieux poncif des familles : "il faut du dialogue au sein du couple bla bla bla". Ouaih. Bin si on vous le répète, c'est que ça ne doit pas être totalement faux... Il est important de maintenir un échange, qui peut avoir tendance à s'amenuiser avec le temps.  Exemples :
  • "Ta journée s'est bien passée?"
  • "Qu'aurais-tu envie que nous prévoyons pour la Saint Valentin?"
  • "Alors? Comment va ta mère?"
  • "Chérie? Pourquoi as-tu rangé le facteur dans le placard de la chambre?"
  • "Et que penses-tu du Boson de Higgs?"
Vous pouvez même y adjoindre des mots doux et des petits surnoms charmants :
  • "He, passe-moi le sel ducon!"
  • "Tu n'as qu'à venir le chercher morue!"

Bon, sinon, vous pouvez aussi parler d'amour! Essayer de sauver la flamme vacillante de la passion, tel le courageux patriote se jetant devant le vil militant anarchiste en train d'uriner sur celle du soldat inconnu.

Et si vous voulez évoquer vos envies, les choses qui vous feraient plaisir, n'hésitez pas :
  • "On se fait un chinois ce soir?"
  • "Mon amour? Je crois que j'aimerais bien voter Jacques Cheminade, pour voir..."
  •  "Mon ange... j'aimerais bien tester quelque chose à trois avec le facteur..."
  • "Chéri, j'ai acheté un gode-ceinture king-size. Ce soir j'aimerais bien tester un truc..."

Par contre les filles, attention à ne pas être trop subtile. Car si de vagues allusions cryptiques paraissent limpides à la plupart d'entre vous, les mâles, quant à eux, sont un peu beaucoup plus basiques au niveau du logiciel, et ont parfois des difficultés à décrypter. La télépathie n'est pas fournie avec l'organe permettant de faire pipi debout. Je vous invite d'ailleurs à lire ce que CatMilf en dit sur son blog, elle l'explique sans doute mieux que je ne le ferais.
Bon après... faut pas forcément voir des allusions là ou il n'y en a pas aussi...

Ok. Donc communiquer c'est important, mais il est un autre élément à ne pas négliger, et qui l'est pourtant beaucoup trop souvent, je veux parler de ...


2. Se maintenir dans une démarche de séduction

Car quand on est un vieux couple, on a tendance à prendre cette situation confortable pour acquise. Alors on se laisse un peu aller : plus de resto (pas le temps avec les gnomes de toutes façons), plus de petit cadeau à l'improviste, plus de fleur, plus de surprise, plus de petits messages coquins, de petits mots doux. La nuisette en dentelle a été remplacée par le pyjama en pilou de chez Kiabi, le boxer "poutre apparente" Calvin Klein a laissé la place au slip kangourou Jean-Marie Bigard special edition deLuxe, et l'on hésite plus à lâcher des caisses sous les draps : c'est la fin du rêve et du romantisme. Bridget Jones s'est faite botoxer, et Mad Max a trop forcé sur la bouteille. Game over.
Oui, je sais, ça envoie du rêve...

Et bien là, moi je dis stop! Ok, vous avez conquis le cœur de votre moitié. Il y a longtemps. Mais ça n'est pas une raison pour vous arrêter là : continuez de le/la séduire. Pensez simplement à toutes ces petits attentions qui montrent que vous pensez à elle/lui :
  • vous êtes levé en premier? Préparez lui le p'tit déj'! Et tant qu'à faire, glissez-y un petit mot doux...
    C'est la minute Mac Gyver : un chalumeau, des outils de modelage, des tartines grillées, et hop : magie!
  • glissez lui de temps en temps un compliment sur son physique (oui, même si vous êtes une fille en couple avec un homme... nous aussi les hommes, nous sommes parfois des midinettes!)
  • je sais, il y a le boulot, les gnomes, les tâches ménagères, le chien à sortir (etc)... mais prenez quand même le temps vous faire un p'tit câlin, un p'tit bisou (d'autant qu'un baiser de 10 secondes permet d'échanger 80 millions de bactéries... non, mais n'ayez pas peur, c'est plutôt bénéfique pour votre santé, et ça vous permet d'accorder votre microbiote intestinal et de digérer les mêmes aliments... c'est-y pas cool?)
  • sortez de temps en temps la tenue sexy qu'il/elle adore et qui va lui faire dire "Graouuuu!"
    Waouh! Sexe tout ça!
  • dédiez-lui une page facebook pour lui prouver votre amour, ça aussi ça envoie du rêve.
Ok. Donc la séduction, c'est bien, mais il reste un autre sujet de désaccord fréquent...


3. Le sexe
Le pictogramme s'impose!

Car si en général le jeune couple s'adonne avec frénésie et passion au jeu de la bête à deux dos, il arrive parfois que la libido connaisse des ratés, ce qui peut créer un malaise dans le couple. Il existe diverses causes à ce phénomène :
  • chez les femmes, la pilule contraceptive (composée d'hormones donc) est souvent liée à une baisse de la libido, et beaucoup trop de gynécologues s'en contrefichent
  • la grossesse (chez la femme, à cause des hormones, mais parfois aussi chez l'homme traumatisé à l'idée de risquer de faire du mal au fœtus... je vous rassure messieurs, elle n'est pas si longue, quoi que vous pensiez).
  • la naissance d'un enfant (chez la femme, à cause des hormones et du traumatisme physique d'avoir démoulé un jambon d'environ 4kg par la choupinette, mais parfois aussi chez l'homme traumatisé d'avoir assisté à la naissance de l'alien l'accouchement... ne riez pas, ça arrive vraiment)
  • la présence de l'enfant (nuits courtes, odeur des changes, faire attention à ne pas faire de bruit pour ne pas le réveiller, toussa toussa...)
  • la routine qui tue le désir (on y revient)
  • l'apparence qui change et peut altérer le désir (embonpoint, perte des cheveux, vergetures, rides, etc...)
  • le manque d'effort pour se mettre en valeur et susciter le désir
  • un problème physique : absence d’érection, ou de lubrification (ce qui peut être douloureux), maladie...
  • etc...
La première chose à faire est, encore une fois, d'en parler à cœur ouvert, pour essayer déjà de comprendre la cause du problème :
  • "Oui, je comprends, la fatigue... mais bon, on pourrait essayer quand même de temps en temps..."
  • "Ah ok, donc c'est juste pour me protéger car tu as choppé le SIDA avec le facteur... ah ah ah, je comprends mieux!"
  • "Que... mais... tu as changé de sexe? Sans me le dire?"
  • "Ok, cododo, cododo, je comprends. Mais bon, il n'a qu'à regarder ailleurs pendant qu'on fait crac-crac aussi..."
    On va pas s'arrêter à ce genre de détails, franchement?
  • "Comment ça mes goûts en matière sexuelle ne te conviennent pas? C'est à cause du fouet, ou de la présence de mes potes Gunthër et Hans que tu dis ça?"
Une fois la cause établie, on pourra essayer de trouver une solution adaptée :
  • changement de contraception (préservatif, stérilet, gel spermicide, ligature des trompes, vasectomie, technique dite "des briques"...)
  • ouverture à de nouvelles pratiques pour briser la routine (arrêter la choucroute avant d'aller au lit, le missionnaire, le kama-sutra, S&M soft ou hardcore, échangisme, triolisme, onanisme...)
  • tentative de réveiller le désir (lingerie sexy, sport/musculation, visionnage de porno, envoi de sextos, dopage à l'ecsta et au viagra, utilisation de GHB...)
  • refiler les gnomes aux grands parents pendant un week end, histoire de pouvoir dormir 48h, se faire une orgie de sexe pendant 48h
  • faire une croix sur le sexe, le macramé c'est bien aussi

Bon ok, mais si les tensions dans le couple sont dues au faux pas de l'un des deux? Je veux parler de...

4. L'infidélité
"–Ah tient!? Bonjour factrice!"

Un problème vieux comme le monde. Alors déjà, je serais tenté de dire que ça dépend si vous vous étiez mis d'accord auparavant sur la question de l'exclusivité des partenaires sexuels. Ça peut sembler idiot, mais certains couples vivent parfaitement bien leur libertinage, ou le polyamour.

En second lieu, et à supposer que vous prôniez cette exclusivité donc, tout dépend si le fautif est un connard (comme le décrit là encore CatMilf) ou pas. Ou une connasse d'ailleurs, hein... ne soyons pas sectaires. Dans le cas contraire, je serais tenté de penser que n'importe qui est susceptible de fauter, le cul cœur a ses raisons que le cortex préfrontal ignore.

Les bonnes questions à se poser ne sont pas :
  • Comment a t-il/elle pu me faire ça? (Il vous faut un dessin?)
  • A t-il/elle pensé aux enfants avant de faire ça? (Pourquoi? Ils ont quelque chose à voir dans cette histoire?)
  • Fait chier, je l'avais vu avant lui/elle! (Trop lent petit scarabée!)
  • J'espère que lui/elle ne sait pas pour mes multiples aventures! (Faites ce que je dis...)
Mais bien :
  • Est-ce que ça change quelque chose à mon amour pour lui/elle?
  • Est-ce vraiment grave, à mon sens, qu'une telle chose se soit produite?
  • Est-ce que je peux continuer à vivre avec lui/elle après ça?
  • suis-je prêt(e) à le/la partager?
  • Mais alors quand je suis tombée enceinte... l'enfant était-il bien le mien puisqu'il avait déjà une maîtresse?
    Non mais ouaih... bonne question!

Bon mais alors, et si malgré tous ces conseils foireux magnifiques conseils, mon couple se sépare, que faire?

Vous pouvez toujours faire appel au magnifique site jerecuperemonex.com et à ses pertinents tutoriels... Non, je déconne, c'est mort. Passez à autre chose.

9 commentaires:

  1. La dernière image est vraiment originale ? Je veux dire non truquée ?
    Tu es impressionnant en matière de références et pertinence !

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    1. Oui, la dernière image est authentique. J'ignore si l'anecdote rapportée est réelle, mais je pense qu'elle peut l'être. Si Darwin était encore vivant, il se jetterait sous une rame de TGV je pense...

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  2. Docteur Love, j'ai un problème à vous soumettre : je rêve chaque nuit d'un hippopotame rouge lubrique !
    Et ... heu ... ha ... mais ... non, attendez, j'avais mal lu... Limbique, pas lubrique, ok... On parlait de cerveau limbique... Désolé, je vais mettre mes bonnes lunettes pour lire le reste...

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  3. Bah, quand j'entends le paquet de conneries qui sortent de la bouche de ma "mother in law" (autrement appelée "beautiful mother"), ça ne m'étonne pas que la dernière image soit vraie.
    Chapeau bas pour la complétitude de l'article.

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  4. Bravo, c’est fouillé, pour les gens qui comme moi regardent tout en détail, j’apprécie le travail. Du gif animé au gnia gnia gnia minuscule, ça mérite de regarder les ciselures de tes billets. Les illustrations sont toujours... heu, terribles me semble le mot fourre-tout qui convient.

    Tu as confondu amoureux transi et amoureux transit (qui pète d'amour).

    Et merci (pour ce moment) de m'avoir fait découvrir ShutUpMilf.

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    1. Anéfé pour l'amoureux transi(t) : c'est corrigé ;)

      Et merci de remarquer mes efforts pour truffer mes billets de ces petits détails insignifiants que (presque) personne ne remarque :)

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    2. Le soucis du détail... Une des nombreuses choses que j'apprécie ici et chez PAF.

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  5. Les plus grands poêtes ont si bien parlé d'amour, l'ont sublimé, l'ont doté de tant d'aura et de mystère...
    Qu'est-ce qu'ils nous emmerdent !! Merci à toi d'avoir enfin clarifié cette thématique ! Au moins, on comprend mieux où on met les pieds...

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  6. De toutes façons, "le couple, c'est se mettre à deux pour affronter les problèmes qu'on n'aurait jamais eu tout seul" (la flemme de chercher l'auteur).

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