vendredi 14 octobre 2016

Nuclear winter is coming...

Prologue
J'aime cette sensation d'apesanteur... de légèreté absolue... cette sensation illusoire de solitude...
"–De là haut je vois ma maisooooooooon..."
Bon, évidemment, au premier coup de pied dans les côtes, cette sensation de solitude s'estompe bien vite. C'est l'inconvénient des piscines municipales. Mais après une dure journée de boulot, rien ne vaut quelques longueurs pour se détendre.

Tiens!? C'est marrant, le type de la ligne de nage à côté, qui s'enquille les longueurs comme Sarkozy enquille les meetings payés par Bygmalion Trump enquille les insultes sur Touïteur, ressemble à Vladimir Poutine je trouve...
"–Nage papillon?
–Niet. Nage Kraken Soviétique."

Je continue mes longueurs, tandis que la fatigue gagne lentement mes muscles. Je finis par stopper. Le type qui ressemble à Poutine s'arrête près de moi.
"–Dobryï den cдmдrдde Pдpд HéЯisson...
– Débridé? Heu... oui, enfin si vous voulez hein... mais j'ai nagé tranquillou quand même. Dites, c'est marrant, quand vous parlez comme ça, vous ressemblez à Vladimir Poutine, le président r...
–Je être Vladimir Poutine, président URSS Fédération Russie.
–...
–Da.
–Ah ah ah! Sans déconner... Poutine ici? Dans la piscine municipale de Trifouilli-les-oies? Tout seul sans gardes du corps?"

À cet instant, quelques bulles crevèrent la surface de l'eau, tandis que huit grands types costauds en tenue de nageur de combat émergeaient du fond de la piscine, leur fusil d'assaut APS à fléchettes bien en évidence.

"–Je pas tout seul. Je être accompagné camarades Spetsnaz...
–Ah bin ça c'est pas banal!
–Je devoir parler vous. Tranquille."

Les spetsnaz étaient en train de reconduire les autres nageurs vers les douches.

"–Me parler? A moi? Vous êtes sûr qu'il n'y a pas erreur?
–Non. Je catégorique. Nous capturer espion : lui désigner vous comme meilleur spécialiste connaissance lui.
–Un espion? Qui me désigne comme un spécialiste? Attendez, vous ne parlez quand même pas de Youri, mon garagiste?
–Niet. Je parler homme appelé Paul Bismuth."

Mordel de berde. Paul Bismuth... Mon "mystérieux informateur" complètement crétin qui voyait des complots partout. Dans quoi s'était-il encore fourré?

"–Euh... Paul est certainement beaucoup de choses, mais un espion, je ne suis pas bien sûr...
–Nous capturer lui près centre spatial Baïkonour. Lui tenter voler information sur message extraterrestre capté par radiotéléscope.
–Message cap... vous voulez parler de ce signal que vous avez capté en 2015? Je croyais qu'il venait d'un satellite militaire finalement?
–Niet. Vraiment être message venu espace. Nous dire satellite pour garder secret.
–Euh... ok, et qu'est-ce que ça a à voir avec moi?
–Message être crypté. Nos meilleurs cryptologues échouer déchiffrer. Manquer mot clé. Paul Bismuth dire vous surement pouvoir.
–Rhaaaa! Mais quelle andouille. Paul est très... euh... disons gentil, mais il sera sympa de me lâcher les palmes. Primo : je m'y connais certainement moins en cryptologie qu'en cryptozoologie, et secundo, je ne vois pas en quoi je serais qualifié pour trouver un mot de passe dans une langue extraterrestre... parce je doute que le signal soit en français...
–Signale être en français. Ça être signal. Titre original."

Vladimir me tendit une tablette pc.
En même temps, ça a le mérite d'être clair.

"–...
–Da?
–Le message extraterrestre s'intitule "lisez moi" ?
–Da. Mais savants de nous penser message pas... extraterrestre. Eux penser message venir Terre. Venir futur.
–Un... message du futur?
–Da.
–Crypté?
–Da. Besoin mot clé.
–Je vois... et vous avez tout essayé?
–Da. Mot clé doit être complexe.
–Je vois... Bon, j'ai peut être une idée, mais... je ne garantis rien...
–Vous essayer.
–Maintenant?
–Da. Je pressé.

Saisissant la tablette, je double cliquais sur l'icône du message, puis je tapais le mot clé auquel je pensais lorsque le prompt m'y invita : "grosse poutre gay", l'un des mots clés de recherches qui avait amené récemment à mon blog.  Un sablier apparu brièvement, puis le message se déclencha. A mes côtés, Poutine jubilait (oui, c'est subtil)...
Non, mais là on le sentait vraiment extatique (image en haut à droite)
Il s'agissait d'un message vidéo. Un... cafard s'adressait à nous d'un ton à la fois martial et révérencieux.

"Ô Titans de l'Antiquité! Je m'adresse à vous grâce à notre technologie supérieure nous permettant la maîtrise des tachyons. Merci à vous pour tous ces dépôts de matière sacrée qui ont permis à notre civilisation d'évoluer. Que votre nom soit loué. Hélas notre peuple élu est en guerre contre la nation Scorpion et l'empire Fourmique. Leur alliance récente représente une menace mortelle pour nous : votre peuple élu. Aussi nous vous implorons de l'aide : merci de laisser plus de matière sacrée dans les tréfonds du Grand Temple de Bure. De préférence la plus radioactive possible, vous seriez bien urbains. Cette matière sacrée nous permettra d'asseoir notre domination et de propager la bonne parole de votre mémoire Sacrée et Phosphorescente."
Loués soient les Titans et le Big Badaboum Nucléaire
"P.S. : ne vous emmerdez pas à trop enterrer tout ça. Ça nous complique les choses pour les récupérer, et de toutes façons, votre civilisation n'en a plus pour longtemps."

Poutine me jeta un regard inquiet (image du bas au milieu).

"–Quoi ça vouloir dire?
–Hum. Je crois qu'une civilisation de cafards mutants du futur issue d'une apocalypse nucléaire nous demande de leur filer un peu plus de déchets radioactifs pour les aider à viander leurs ennemis fourmis et scorpions. En gros. Et il ajoutait que c'était bientôt fini pour nous.
–Ah. Ça emmerdant.
–Je trouve aussi...
–Nous être mal?
–Très mal..."

Nuclear Winter is Coming...

Bon. Vous vous en doutez, on va parler de nucléaire. Oui, je sais : encore. Et encore. Et encore. Que voulez-vous... c'est un sujet qui m’interpelle.

Dans les derniers articles de la série, on a parlé de comment ça marche en gros. Si les accidents nucléaires de type Tchernobyl ou Fukushima restent (fort heureusement) rares à ce jour, la réelle problématique du nucléaire, c'est surtout la production de déchets, et en particuliers de déchets dont la durée de de vie pourrait bien excéder l'espérance de vie de l'humanité puisqu'elle se compte en centaines de milliers d'années pour les plus tenaces.

Bon, ne soyons pas bégueules hein : si l'être humain est plutôt sensible aux radiations, certaines créatures (cafards, scorpion, etc...) y présentent plutôt une bonne résistance. L'avenir de la vie (au sens large) sur terre, n'est donc probablement pas menacée. Celle de l'humanité en revanche, c'est moins sûr...
"–Ah les salauds... ils l'ont fait!..."

Le nucléaire, comme on a déjà eu l'occasion de le dire, c'est une façon relativement simple (toutes proportions gardées) de produire beaucoup d'énergie pour un coût considéré comme raisonnable. Simple puisque, je vous le rappelle, le principe n'est ni plus ni moins que celui d'une bouilloire : on fait chauffer de l'eau, et la vapeur entraine une turbine. Grosso modo, ça marche pareil dans une centrale au charbon, au pétrole, ou une chaudière à énergie solaire.

Le seul élément de haute technologie (là encore, tout est relatif, le principe n'a pas changé depuis les années 50 en gros), c'est l'utilisation de la fission nucléaire pour produire la chaleur. Mais ça, je vous l'avais déjà expliqué.

Le coût est considéré comme raisonnable, car la technologie est relativement basique, bien maîtrisée, et peu soumise aux fluctuations du marché comme peut l'être le pétrole. L'autre raison, c'est que l'intérêt des centrales nucléaires est de produire beaucoup d'énergie d'un coup... plus que ne le pouvaient les centrales électriques classiques, au moment du boum de construction des centrales nucléaires (c'est moins vrai maintenant). Ça veut dire qu'on construisait une centrale nucléaire, là où il fallait deux ou trois centrales au charbon pour produire la même puissance à l'époque.

Le souci, c'est que ce coût estimé ne tient pas compte de quatre éléments :
  1. le coût d'entretien des centrales : le bombardement neutronique (les radiations) ayant la fâcheuse tendance d'endommager la cuve et les structures exposées. Surtout maintenant, alors qu'on envisage de les prolonger de 10, 20 ou 30 ans...
  2. l'uranium qui sert de combustible nucléaire est rare, très rare... les réserves estimées ne permettent d'envisager l'avenir de la filière à un coût raisonnable que jusque vers 2030-2040 au mieux... et encore en supposant que les chinois ne se mettent pas à vendre des centrales low cost aux pays émergents, les ressources se raréfiant alors d'autant plus vite... Oh. Oups.
  3. le coût de démantèlement des centrales une fois qu'elles ont fait leur temps, pour une bonne et simple raison : à l'époque de leur construction, aucun démantèlement n'avait jamais été fait, et personne ne savait le faire. Donc le prix hein...
  4. le coût du traitement et du stockage des déchets : vous allez me dire "bah, on les enterre et puis c'est marre!"... sauf que ces déchets durent très longtemps pour certains. Et du coup, il faut faire des études coûteuses pour savoir où les enterrer sans que ça risque de suinter/ressortir/polluer les nappes phréatiques/irradier tout l'environnement/créer des mutants-zombies-mangeurs de cerveau et ce, sur des centaines ou des milliers d'années durant lesquelles il conviendrait de surveiller étroitement ce merdier. Vous avez vu ce que ça vous coûte pour que votre banquier surveille l'argent qui se trouve sur votre compte chaque année? Je vous laisse imaginer le coût de la surveillance de milliers de tonnes de déchets hautement radioactifs sur plusieurs siècles...
Du coup, pour continuer de nous vendre leurs atomes, les lobbies du nucléaire nous font miroiter une nouvelle technologie qui va dépoter sa mémé : la fusion!
Avec ça, Boo n'a qu'à bien se tenir!
 Je parle bien sûr de la fusion nucléaire. L'inverse de la fission : au lieu de casser les noyaux d'atomes, on les sudoku soude ensemble. Deux noyaux d'atomes légers, vont ainsi en former un plus lourd.
Exemple : fusion d'un noyau de deutérium et d'un noyau d'hélium3 pour former de l'hélium4.

Cette fusion, c'est ce qui se passe dans le soleil par exemple, c'est d'ailleurs pour ça que les promoteurs de cette technique parlent parfois de "soleil en laboratoire". Cette réaction nucléaire dégage de la chaleur (énergie) et de la lumière (radiation), comme la fission, mais encore plus. Sur le papier, cette réaction est avantageuse :
  • une fois la réaction en chaîne initiée, elle pourrait produire 10 fois plus d'énergie qu'elle n'en consomme
  • selon la température atteinte, elle produit peu ou pas de déchets radioactifs (attention quand même aux radiations émises durant la réaction, et donc à la radioactivité induite sur les matériaux du réacteur)
  • elle consomme des éléments potentiellement abondant sur terre et dans l'univers (hydrogène, hélium) plutôt que des éléments rares comme l'uranium

Il y a juste un problème : la fusion, pour le moment, on sait le faire de façon incontrôlée dans une bombe H... mais pas de façon contrôlée en labo. Et c'est pourtant pas faute d'essayer! Pour vous donner une idée, le premier tokamak a été inventé et construit en Russie dans les années 50...

–Le premier quoi?

Tokamak. Ça vient du russe toroïdalnaïa kamera s magnitnymi katushkami : en français, chambre toroïdale avec bobines magnétiques. C'est une sorte de gros donut (pour la forme), dans lequel on fait chauffer très fort un gaz à l'aide de lasers pour que s'y produise de la fusion, le gaz étant confiné dans le donut grâce à un puissant champ magnétique.
–Hmmm, un donut!
Sur le papier, ça semble génial. En pratique... et bien... disons que les meilleures réussites à ce jour ont obtenu de l'ordre de... hum... quelques secondes de fusion avant que ça parte en cacahuète. Il faut dire que le procédé se heurte à un problème que les ingénieurs n'ont pas réussi à surmonter à ce jour : les disruptions, ou instabilités. Dans la nature, le soleil aussi en a : ce sont ses éruptions solaires, et les protubérances.
–Oh! C'est beau!
–Beau, mais dangereux : quelques millions de degrés, et plus gros que la Terre.
Autant dans l'espace, c'est moyennement gênant (et encore, les fortes éruptions solaires peuvent endommager nos satellites de télécommunications), autant en laboratoire, c'est potentiellement catastrophique parce que ça endommage les parois du réacteur, obligeant à l'arrêter pour entretien. Et l'ennui, c'est que c'est assez imprévisible, et pour l'heure inévitable.

Alors bon, les promoteurs du projet ITER (pour rappel : c'est THE projet de tokamak franco-international, mais surtout franco rapport aux pépettes que ça va coûter, et que ça va d'ailleurs coûter plus cher que prévu, et que ça va sans doute encore augmenter) peuvent bien nous faire miroiter une machine extraordinaire qui va révolutionner la production d'énergie, mais le fait est que pour l'heure :
  1. personne ne sait avec certitude si ITER va fonctionner
  2. aucune solution n'a été proposée pour ces fameuses disruptions
  3. le chantier a pris du retard (coucou l'EPR)
  4. d'façon, ITER ne sera qu'un prototype de phase 1, destiné à mettre en œuvre (plus tard) un prototype de phase 2 (DEMO). Autant dire qu'on n'y est pas encore...
Non, mais... p'têt dans 30 ou 40 ans hein. Enfin, au mieux.

–Et il n'y a pas d'autre moyen de faire de la fusion?

Le nœud du problème, c'est la température : pour qu'une réaction de fusion se déclenche, il faut chauffer fortement les atomes qu'on veut faire fusionner pour amorcer la réaction (des millions de degré). Dans une bombe H, on ne se casse pas la paillasse : on amorce le bouzin en faisant péter une petite bombe à fission et en concentrant son action vers le cœur de la bombe, qui contient un mélange de gaz destiné à la fusion. La chaleur produite, même brièvement, est suffisante pour lancer le truc, et ça re-pète derrière, mais en fusion cette fois. C'est une sorte de bombe à deux temps (mais super rapide) : boum-BOUM.

En labo, il n'existe pas 36 façons d'obtenir ces températures, et toutes sont coûteuses en énergie : or le but est qu'au final on obtienne plus d'énergie qu'on en a dépensé, sinon, le rendement est négatif et le système ne présente aucun intérêt. Dans la plupart des tokamaks on fait chauffer les gaz avec des lasers. Le rendement est à chier, mais ça marche. Enfin ça marche... on obtient la température voulue quoi.

Un espoir existe peut être, suite à une série d'expériences menées au laboratoire de Sandia au USA : à l'aide d'une Z-Machine, les expérimentateurs ont obtenu des températures très élevées (plusieurs milliards de degrés), compatibles avec la fusion. Cerise sur le gâteau, cette technologie serait miniaturisable. Reste encore à imaginer un processus permettant d'utiliser cette chaleur produite pour faire de la fusion... Des laboratoires s'y attèlent un peu partout dans le monde suite à ces expériences, mais peu d'informations ont fuité à ce jour. Il faut dire que si ce procédé est viable, avant même de produire de l'électricité avec, on en fera des armes soyez-en sûrs (pensez! Un machin à fusion miniaturisable... pouvant tenir dans un camion citerne... voire une valise... sûr que Poutine en a une demi-molle rien qu'à l'idée). Donc : secret défense. Circulez, y a rien à voir!

Bref, dans tous les cas, la perspective de réacteurs à fusion viables se situe au minimum à 30 ans dans l'avenir, autant dire une éternité alors même que le parc de réacteurs actuel commence à montrer des signes de faiblesse.

Résumons :
  1. des perspectives lointaines pour une évolution technologique
  2. un coût en augmentation
  3. un démantèlement probablement prohibitif
  4. un stockage des déchets à prévoir sur des millénaires (coût inconnu, mais astronomique à l'évidence)
  5. un combustible (l'uranium) qui se raréfie
  6. des risques non négligeables d'accident majeur
Et les alternatives au nucléaire?

Ah, là, les possibilités ne manquent pas. Bon, nous passerons sur les vieilles méthodes du charbon et du pétrole : les problèmes de réchauffement climatique et de pollution les disqualifient d’emblée. Heureusement, les énergies renouvelables ne manquent pas :
  • énergie hydroélectrique (barrages)
  • énergie éolienne
  • énergie solaire photovoltaïque (panneaux solaires)
  • énergie solaire thermodynamique (par concentration)
  • énergie marémotrice
  • OTEC (énergie liée au gradient thermique des océans)
  • énergie géothermique
  • utilisation de la biomasse
  • etc...
Bref, les solutions ne manquent pas, en particulier si on envisage un mix, et il y en a pour tous les climats et toutes les ressources naturelles. D'ailleurs, le Chili l'a démontré récemment. En France, les experts s'écharpent un peu sur la question, certains estimant que le passage au tout renouvelable est viable à l'horizon 2050 et permettrait de créer des millions d'emplois, d'autres (qui bizarrement entretiennent des liens plus ou moins flagrants avec EDF ou Areva) estiment que seul le nucléaire permet de produire une énergie abondante sans participer au réchauffement climatique puisque l'uranium est extrait au Niger sans l'aide de carburant fossile grâce à des fées et des lutins et importé en France sur des voiliers, des tapis volant et des licornes les centrales nucléaires ne produisent pas de carbone.
Licorne d'Areva amenant l'uranium en France.


En toute logique la France, qui pour l'heure a un peu tous ses œufs dans le même panier avec une électricité estimée entre 75 et 80% nucléaire, a donc décidé de montrer l'exemple et de... continuer comme ça.

Non, vous ne rêvez pas : l'écologie, la transition énergétique, toussa... on s'en cogne. On va prolonger les centrales (un bon coup de peinture et hop, c'est reparti comme en 14), en construire de nouvelles (si si, un jour l'EPR sera terminé. Ou pas.), et investir un peu mais du bout des lèvres dans les énergies renouvelables (on est loin du compte).

Ah oui, j'allais oublier : on va aussi envoyer nos soldats pour sécuriser l'extraction de l'uranium dans un pays de sauvages dont on se contrefiche au Niger, parce qu'il y a plein de vilains terroristes qui veulent nous empêcher de recharger nos téléphones portables pour jouer à Candy Cruche et d'allumer nos ordinateurs pour aller sur Youp0rn d'être indépendants sur le plan énergétique. Mais siiii : l'indépendance! Le truc qui fait qu'on ne dépend de personne! Donc pas du Niger pour l'approvisionnement en Uranium... Hum. Bon.

Mais bon, il parait que ça détruirait de l'emploi... C'est sûr que les gens occupés à gérer les centrales nucléaires ne pourraient certainement pas s'occuper de leur démantèlement, ou de l'entretien d'autres types de centrales, sans doutes plus nombreuses et plus dispatchées sur le territoire. Non...

La France, toujours à la pointe du progrès.
L'avenir de l'internet mondial selon les ingénieurs d'EDF.
Epilogue
Vladimir semblait perplexe.
"–Si je comprendre : civilisation de nous remplacée par civilisation cafards dans futur?
–Moui, si ce message vient bien du futur, c'est ce qu'il semblerait...
–A cause nucléaire?
–Visiblement oui...
–Ça gros problème.
–Ah bin ça, c'est sûr... c'est quand même emmerdant que des cafards remplacent l'huma...
–Non. Pas ça problème. Problème être cafards du futur parler français.
–...
–Je devoir partir. Ours garé double file."

Oui, c'est un peu galère pour se garer près de la piscine...
"–Attendez! Vous allez faire quoi?
–Je fabriquer beaucoup centrales et beaucoup déchets. Si cafards devoir remplacer humanité : eux parler russe!"

3 commentaires:

  1. Pas normal, ça...
    Les cafards du futur devraient parler chinois, non ?
    Ou martien : selon certains sites "conspi", Mars est habitée par 27 ou 28 milliards de Martiens (et quelques milliers de Terriens qui ont été kidnappés sur Terre pour servir d'esclaves)...

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  2. Ils sont fort ces lobbying quand meme !

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