samedi 28 décembre 2013

L'esprit de Noël vous embête? Qui c'est qu'on appelle?

Toujours faire appel à des professionnels!
Aaaaaah Noël! Cette période magique qui fait la joie des petits, des grands, des pédophiles en liberté conditionnelle qui vont pouvoir ressortir leur vieux costume de Père Noël de la naphtaline, et surtout des commerçants avisés (cf : ici, , et ). Cette fête universelle est célébrée partout dans le monde. Enfin, surtout dans les pays de tradition chrétienne hein, vu que c'est quand même une fête religieuse à la base... ce qui fait qu'une bonne moitié de la planète ne fête tout bonnement pas Noël, même si le caractère religieux de la chose est souvent oublié de sorte que même les athées ou les agnostiques (comme moi) fêtent Noël. Ça relativise quand même un peu le caractère universel de la chose.

Noël, en théorie, c'est surtout la célébration de la naissance d'un enfant, qui selon les chrétiens était le fils de dieu. Notons au passage que :

  1. Nulle part dans les évangiles il n'est indiqué que c'était le 25 décembre à minuit (ça, c'est un choix politique des autorités chrétiennes du début du moyen âge pour "absorber" les peuples convertis en intégrant des fêtes payennes comme Mithragan, les Saturnales, fête du solstice, Sol invictus, etc...)
  2. Si les cathos intégristes réprouvent le sexe hors mariage,l'adultère, la GPA (Gestation Pour Autrui) et la PMA (Procération Médicalement Assistée), ce petit canaillou de Dieu ne s'est pas privé d'engrosser une fille qu'il n'a pas épousé, au nez et à la barbe de son mari, dans le but avoué d'avoir un héritier et par des moyens non naturels. Bref, faites ce que je dis...

Noël, en pratique, c'est souvent l'occasion de se faire un bon gueuleton bien arrosé en famille, et de s'échanger des présents (pas toujours du meilleur goût) dans une vraie/fausse ambiance guimauve de paix, d'amour, de champagne, et de guirlandes à paillettes. Un peu comme dans un cabaret de drag-queen finalement, sauf que là, c'est le sapin qui a les boules.

Quand on vous dit "Noël", outre "cadeaux" (ne le niez pas chenapans, je sais que vous y avez songé) vous pensez immédiatement à "esprit de Noël". Mais l'esprit de Noël c'est quoi en fait? A priori, c'est une sorte de concept hypocrite baba-cool un peu gnangnan (que ne renieraient pas les bisounours), dans lequel, à cette période, il faut respecter, aimer et aider son prochain, laisser les querelles de côté, faire preuve de générosité et accorder son pardon à Justin Bieber à ceux qui vous ont fait souffrir. Logique en fait : on est censé fêter la naissance D'Jesuss (oui, je prononce à l'américaine si je veux) qui était venu nous enseigner la paix, l'amour et tout ça.
Paix & amour les aminches!
On notera donc fructueusement qu'en dehors de cette période, vous êtes parfaitement en droit de cracher à la gueule d'autrui et de transpirer la haine par tous les pores de la peau. En même temps, ça reste assez cohérent avec la morale chrétienne telle que nous l'enseigne l'Histoire, puisque si Dieu est censé avoir dit "Tu ne tueras point", vous pouvez ouvrir une page au hasard dans n'importe quel atlas historique pour trouver la trace de massacres perpétrés en son nom. Afin d'apprendre aux gens à s'aimer les uns les autres je suppose : on néglige souvent le poids pédagogique d'une épée bâtarde dans la margoulette. Heureusement, depuis on a fait des progrès en matière de pédagogie.
"Bordel! Vous allez vous aimer les uns les autres oui ou merde?"
On peut remarquer au passage que l'une des nations les plus puissantes de la planète se revendique de foi chrétienne (leur président prête d'ailleurs serment sur la Bible), mais que ça ne l'empêche pas de zigouiller et torturer des gens au nom du combat contre "l'axe du mal" (des gens qui ne fêtent pas Noël en général, ou qui ont blasphémé le nom de Chuck Norris). Bref, en tout cas, en période de Noël, il faut être pacifique et généreux, d'où l'échange de cadeaux.
Plaisir d'offrir, joie de recevoir... l'esprit de Noël est universel on vous dit!

Au nom de cet "esprit de Noël", il faut donc aussi se montrer gentil et accommodant, même si on est la pire des peaux de vache tout le restant de l'année. C'est un peu comme la journée de la femme ce truc : une fois dans l'année on va dire à bobonne qu'elle peut se reposer. Enfin, une fois qu'elle aura fini de faire le ménage, la vaisselle, de torcher les gnomes et de repasser les chemises quand même... Et si ça ne suffit pas, la presse va aussi vous abreuver de faits divers bien cucul qu'on va intituler "miracles de Noël", souvent à base de rêves réalisés pour des enfants malades/mourant/handicapés par des célébrités narcissiques/en mal de reconnaissance/en perte de vitesse. C'est rose et sucré, et ça déborde tellement de bons sentiments qu'on dirait un épisode de "La petite maison dans la prairie". Pour les amoureux des animaux, les histoires qui commencent de façon sordide et finissent bien à base de chatons kikinous ont aussi la côte. Mais la encore, rappelez-vous : c'est juste pour Noël. Le restant de l'années, les chatons et les gosses malades/mourant/handicapés peuvent toujours se brosser. Bon, allez, si : on va les sortir pour le téléthon tient.

Franchement, le vrai miracle de Noël, ça serait qu'on arrête tous de se comporter comme des sales cons égoistes des humains ordinaires 360 jours par ans et qu'on applique plutôt "l'esprit de Noël" 360 jours par an. Mais bon, ça a autant de chances de se produire qu'un départ en retraite anticipé de Justin Bieber.
Ho! Ho!Ho! Joyeux Noël!
P.S. : Et merde!

vendredi 20 décembre 2013

♫♪ Je suis la galette, la galette... ♪♫

♫ ♪ ... je suis faite avec le blé, ramassé dans le grenier... ♪♫
Nan : t'es faite avec la farine trouvée dans la cuisine. Pis c'est tout.

Disons-le tout de go : le cuistot de la maison, c'est maman Koala. Inutile d'envoyer un commando femen assiéger mon pas de porte (quoique...), rien de machiste là-dedans : elle aime cuisiner, préparer des bons petits plats et des gâteaux. Et moi, j'aime les manger. Je cuisine aussi un peu (lorsqu'elle me laisse prendre pied dans la cuisine), mais avec moins de talent. Et sinon, de façon général, je suis un peu l'accessoiriste : je suis assez doué pour faire fondre le chocolat dans de bonnes conditions, je me débrouille pas mal pour faire les glaçages des gâteaux, etc... Mais ma spécialité, ça serait plutôt les pâtes. Pas les nouilles (quoique, il m'est arrivé d'en faire), mais les pâtes : brisée, sablée, feuilletée, à pizza, à pain, à pain pita. J'ai sans doute loupé une vocation de boulanger, mais la farine et moi sommes plutôt copains.

Du coup, aujourd'hui, je vais vous livrer une recette toute bête et toute facile pour faire des galettes de blé (le genre qu'on utilise pour les wraps). Ses usages sont multiples (wrap, burritos, en remplacement des nachips pour le guacamole, pour l'houmous, etc...), et je trouve que c'est vendu horriblement cher compte tenu de la difficulté à les fabriquer. En l'occurrence, celles-ci nous ont servi pour le guacamole de maman Koala.

Ingrédients :
►200g de farine (pour 4 à 6 galettes, selon la taille voulue).
►une cuillère à soupe de sel
►10cL (ou 100mL, si vous préférez) d'eau

Remarque : pour plus de galettes, il suffit de multiplier les proportions des trois premiers ingrédients.

 Accessoires :
►un saladier ou un grand bol en plastique
►une spatule en bois (optionnel)
►un rouleau à pâtisserie
►une poêle ou une crêpière
►une plaque de cuisson (gazinière ou autre)
►2 gnomes (optionnel)
►4 chats
►2 chaises (optionnel)
►un paquet de mouchoir en papier (optionnel)
►un coin (optionnel)

Remarque : pour plus de galettes, je vous déconseille de multiplier la proportion de gnomes, ça complique pas mal les choses.

Caractéristiques de la recette :
►Temps de préparation : 15 minutes (sans gnomes) / 30 minutes (avec gnomes)
►Difficulté : débutant (sans gnomes) / confirmé (avec gnomes)
►Degré de j'me-la-pète : 1 (c'est toujours sympa de dire "c'est moi qui l'ait fait!", mais c'est pas du Bernard Loiseau non plus quand même) En même temps, seules, les galettes ne servent pas à grand chose, c'est la garniture qui fait le boulot.

Allez, c'est parti :

Dans le saladier, verser la farine.
Aider un premier gnome qui veut "t'aider papa!" à grimpe sur une chaise. Le disputer car il met ses doigts dans la farine.
Y ajouter le sel.
Disputer la sœur du gnome qui veut monter sur la même chaise pour "t'aider aussi papa!".
Aller chercher une autre chaise, et aider le deuxième gnome à s'y installer.
Faire un petit puits dans la farine (en option, ça marche sans).
Disputer le deuxième gnome qui met ses doigts dans la farine.
Verser l'eau. Demander a un gnome de verser l'eau.
Touiller avec la spatule Demander au deuxième gnome de touiller avec la spatule, rapport à la vexation de ne pas avoir versé l'eau.(on peut y aller directement à la main, mais ça colle aux doigts au début, du coup, je préfère commencer à la spatule et finir à la main quand ça colle plus trop).
Pester car le gnome touille n'importe comment et éclabousse partout.
Le gnome est fier : il a bien pétri.
Penser à ajouter une éponge dans la liste des accessoires.
Finissez de pétrir à la main : la pâte ne doit plus coller (sinon, ajoutez un peu de farine). Faites-en une boule, et laissez la se reposer un peu (10 minutes suffisent).
En profiter pour dégager les gnomes en leur disant que c'est fini.
Enguirlander les chats qui ont léché la pâte.
Débiter la pâte en morceaux égaux : avec 200g de farine, je compte 4 galettes d'environ 20cm (idéales pour les burritos ou les wraps). Dans le cas présent, j'en ai fait 6 plus petites, puisqu'elle vont juste servir de cuillère à guacamole. Idéalement hors de la présence des gnomes, afin d'éviter une garniture aux doigts.
Faire des petites boules.
"Chérie? ça va couper!"
Fariner légèrement le plan de travail pour que ça ne colle pas, et étaler les petites boules au rouleau à pâtisserie.
–Mais!? On m'a roulé dans la farine?–Et oui... C'est ça d'être bonne pâte...
La pâte étant légèrement élastique, ça peut être un peu sportif. Vous devez obtenir une galette assez fine (pas plus d'un millimètre, ça va légèrement gonfler à la cuisson).
Passer ces galettes à la poêle sans ajouter de gras (ni huile, ni beurre). La cuisson est rapide : 2, 3 minutes. La galette doit avoir un aspect légèrement tacheté, mais rester souple.
"AAAaaaargh! Je brûle! Ma peau se cloque... Aaaaargh!"
Et voila le travail.
Pour info, comptez environ 3€ les 8 galettes chez Old El Paso. 20 balles pour un peu de farine et de flotte! Franchement...
Ces galettes se congèlent relativement bien (penser à les sortir une heure ou deux avant utilisation), mais peuvent devenir un peu cassantes dans ce cas. Il convient donc de se méfier pour une utilisation en wrap/burrito qui va nécessiter de plier.


mercredi 11 décembre 2013

Et mon c##, c'est de la matière grise?

Vous l'aurez compris, aujourd'hui on va parler d'histoires de fesses.
Si vous penchez la tête à droite, vous verrez distinctement un mec à lunettes avec un bouc en train de vous matter.

Souvenez-vous, nous avions déjà évoqué une étude formidable portant sur la taille des testiboules et le lien avec les qualités paternelles. Et bien, une autre étude récente menée sur un échantillon de 16.000 femmes (britanniques puisque l'étude a été faite par des anglais) aurait montré que les femmes avec un popotin d'une taille supérieur à la moyenne, étaient plus intelligentes.

Personnellement ça me laisse sur le cul. Pas tant le résultat de l'étude, que l'idée de base qui a conduit à la mener je veux dire. Comment un (ou une d'ailleurs) scientifique a bien pu se lever un matin en se disant : "Tient!? Et si j'étudiais la corrélation entre la taille des fesses et le QI?" ?  Rien que se poser la question me semble déjà tordu à la base...
"Tient!? Et si j'étudiais la corrélation entre coupe de cheveux et longueur du sexe?"
L'étude montrerait donc que les femmes ayant des fesses rebondies seraient plus intelligentes, et mieux protégées contre certaines maladies (comme le diabète). Bon. On supposait déjà que le cerveau des hommes se trouvait au niveau de leur entrejambe (en tous cas, c'est ce qui se dit), mais nous apprenons donc que le céans de ces dames serait une zone de concentration de la matière grise. En revanche l'étude ne dit pas si l'épanouissement intellectuel est favorisé par le port d'un string ou d'une culotte classique. Personnellement, je pense que le string favorise une bonne aération des neurones, mais il ne faudrait pas sous-estimer les vertus d'un bon tanga. Et les pets? Ce sont des idées en l'air?

Bon, sérieusement, je vois trois hypothèses pour justifier cette étude...

Hypothèse n° 1 :
L'étude est valide et sérieuse, et une corrélation existe bien. Mais corrélation n'est pas lien de cause à effet. Et donc, soit les articles parus sur cette étude sont complètement cons et se focalisent sur ce détail au détriments des conclusions réelles de l'étude,  soit les scientifiques qui l'ont menée sont tombé dans le vieux piège de l'effet cigogne : la matière grise du cerveau est riche en lipides et autre graisses (omega3, certains types de cholestérol, etc...), par conséquent une alimentation raisonnablement abondante en ces éléments favorisera le développement du cerveau, ainsi que celui du postérieur.

Hypothèse n° 2 :
– Chéri! tu t'es bien fichu de moi avec ton étude sur la taille des testicules et les qualités de père... tout ça parce que môssieur à de petites c...
– Oui, bon bah ça va hein! Si on peut plus se faire mousser un peu...
– Quel égoïsme! Maintenant toutes mes copines se fichent de moi en disant que tu es vraiment un bon père! J'ai l'air de quoi maintenant?
– Ok, ok... je vais faire une autre étude pour mettre en valeur ta principale qualité : ton gros c##...

Bon, dans cette hypothèse, les scientifiques ont de petits testiboules et leurs femmes de gros popotins.

Hypothèse n° 3 :
– Chéri?
Oui mamour?
– Tu trouves pas que j'ai grossi des fesses?
"Oh. Merde. THE question piège!"
Alors oui, pour bien comprendre cette deuxième hypothèse il faut se rappeler que ceci est une question piège (très bien référencée sur Gogole™ au cas ou vous en douteriez) : quelle que soit votre réponse, il y a 99% de chances que cela se termine en dispute (le 1% c'est dans l'hypothèse ou vous parvenez à détourner son attention. Avec Georges Clooney ou une paire de Louboutins).
Les questions pièges, dans le couple, sont des questions fondamentalement destinées à provoquer intentionnellement une dispute, et/ou à faire que l'autre se sente en devoir de s'excuser/se faire pardonner une réponse maladroite. C'est extrêmement pervers, puisque par définition de ce type de question, toutes les réponses seront considérées comme maladroites, a de rares exceptions.

Remarque : avant de hurler au machisme-paternaliste-patriarcal-et-caetera et d'envoyer un commando femen défoncer ma porte, notez que si cette question précise ("Tu trouves pas que j'ai grossi?") est typiquement féminine, il existe aussi des questions pièges masculines (en général moins subtiles, mais bon, ça doit être lié à la taille du popotin...). Donc, pas d'offense mesdames/mesdemoiselles.

Examinons les réponses classiques :
A ► Mais non voyons ma chérie, tu es superbe!  
◄Mauvaise réponse : elle sentira que vous lui mentez et va insister. Dans le pire des cas elle ne croira plus à vos autres bobards (à propos de votre fidélité, de la qualité de sa cuisine, etc...)...
B ►Euh...  
◄Mauvaise réponse : elle traduira votre hésitation par "Ah oui, la vache! C'est plus un cul c'est un char Leclerc! J'appelle le 2ième régiment du Génie pour qu'ils t'aident à le sortir de la chambre!"
C ►Un peu oui, mais j'aime bien! ☺  
◄Mauvaise réponse : elle se contrefout que vous aimiez ça, et  de toutes façons son cerveau a juste bloqué sur "Un peu oui", le reste de votre phrase s'est perdu dans les limbes. Et puis ce qu'elle veut c'est rentrer dans son jean taille 36 qu'elle portait il y a 15 ans, pas votre compassion.
D ►Ouaih, un peu... ça serait sans doute pas mal de faire du sport...  
◄Mauvaise réponse : au mieux elle acquiesce et vous oblige à l'accompagner faire du jogging le dimanche à 8h du mat', au pire vous dormez sur le canapé pendant quelques semaines.
E ►Pardon? Tu disais?  
◄Mauvaise réponse : elle vous accusera de ne plus la regarder, de ne plus l'écouter, que c'est plus comme avant et patin-couffin.
F ►Quoi? Mais non voyons... OH! REGARDE! ROBERT PATTINSON EN TRAIN DE COURIR A POIL DANS LA RUE!  
◄Bonne réponse, mais c'est reculer pour mieux sauter... et ça ne marchera qu'une fois.
"Euh... je vais faire appel à un ami scientifique hein..."
Comme on le voit, la possibilité de se sortir de cette question piège est mince. Je pense donc que notre scientifique a en réalité découvert la parfaite réponse piège à cette question piège :
– Hum... avant de te répondre, tient, lis cette étude ma chérie!
– Euh... si je comprend bien, soit j'ai un gros cul mais je suis intelligente, soit j'ai pas un gros cul mais je suis conne comme un bulot?
Tout à fait mon amour!
– Hum... bon... oublie ma question. Tu veux pas faire l'amour, là tout de suite, comme une bête? Prend moi toute! Rhaaaa lovely!
– Science WIN! \o/
Nous ne voyons pas d'autre explication.
Voila.
Sinon, si vous êtes amateur d'études à la con, je vous recommande ce site : http://etudesalacon.tumblr.com
Je ne sais pas si l'avenir de l'humanité passe par la science, mais celui du couple, c'est possible...

P.S. : comme je suis un peu joueur, je vais vous demander si vous avez des exemples de "Question piège" (homme ou femme) et de la façon de s'en dépatouiller avec succès. Et comme je suis très joueur (ou que je prend mes rêves pour des réalités) et que j'aimerais bien lire leur avis sur la question, je vais même tagguer :
Emma June
Anne-Estelle
Shyze
Liliaimelenougat
Juliette Merris
pour qu'elles (ah... tient, je remarque que je n'ai taggué que des filles... rhôooo) nous donnent leur vision des choses sur les questions piège dans le couple. Pis si elle veulent faire passer après hein... c'est comme la patate chaude. Pourquoi je sens que je vais mettre le brol dans plein de couples avec mes conneries moi?

mardi 3 décembre 2013

T'es cap' ou t'es pas cap' ?

Il y a quelques jours, j'ai reçu un mail de Anne-Estelle du blog Etre-parent qui me disait ceci :
Chers parents blogueurs,

Aujourd'hui, j'ai écrit un article sur mon blog www.etre-parent.com au sujet des plus grands défis que les parents ont à relever.
Et j'ai à cœur de vous proposer de participer à la petite étude que je suis en train de réaliser.
Comment ?

1) en lisant l'article
2) et en écrivant un article qui réponde à cette question : "Quel est votre plus grand défi en tant que parent ?"

Le but ? Simplement réunir les plus grands défis de tous les parents. Parce que chaque parent est différent, chaque parent fait face à un quotidien différent, et chaque parent relève des défis personnels selon l'âge et la personnalité de leurs enfants. Et toute seule, je ne pourrai pas réunir autant d'informations. C'est pourquoi je fais appel à vous :-)

[...]

Si vous pouviez également demander à vos lecteurs de laisser en commentaire sous vos articles leur défi à eux ? Je prendrai le temps de lire tous les commentaires (et oui, même ceux qui seront sur vos blogs) afin d'intégrer ces réponses à mon analyse finale. La synthèse sera publiée vendredi prochain (le 06 décembre)

[...]

Anne-Estelle
Bon. En voilà une question qu'elle est loin d'être simple. Parce que des défis, lorsqu'on devient parent, ça n'est pas ce qui manque. Pire : le nombre de gnome n'est pas un simple multiplicateur du nombre de défis, il en est un degré de puissance selon la formule bien connue pour 2 gnomes :

E = m.c²
Avec :
  • E = le nombre de défis auxquels vous allez être confronté (E pour épreuves. Ou pour "Et galère!")
  • m = vos principes (m pour "Moi, si j'étais vous...")
  • c = la réalité Concrête contre laquelle il vous faudra lutter, incluant la pression sociale et les impondérables de toute nature (c pour "Concrètement, là, ça va pas...")
  • ² = le nombre de gnomes (deux dans l'exemple présent)
"T'as voulu des gnomes, maintenant, tu te démerdes!"
Alors bien sur, il y a défis et défis. Et puis nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne : la formule se décline différemment selon chacun, le facteur c étant parfois impitoyable.
Par exemple, aider votre enfant à faire ses premiers pas, à apprendre le langage, est une simple étape pour la plupart d'entre nous. Mais si le facteur c vous joue des tours et que votre gnome soufre d'un handicap, ça peut rapidement devenir un défi, parfois difficile à surmonter.
Autre exemple : obtenir la propreté. La encore, pour beaucoup d'entre vous, c'est une simple étape rapidement résolue. Mais certains gnomes sont parfois réfractaires (facteur c), à moins que vous même ne soyez trop obsessionnels à ce sujet (facteur m), et là, ça se complique...

Reconnaissons-le, certains se créent aussi des problèmes de toute pièce en ayant beaucoup de beaux principes (facteur m). Or, il existe une étrange corrélation entre m et c, faisant que lorsque vos principes se multiplient (action), la réalité tend à s'y opposer (réaction) avec une force proportionnelle. En gros, quand m augmente, c augmente aussi, et du coup E crève le plafond.
Ainsi, imaginons que vos principes vous conduisent à vouloir que votre gnome devienne, je ne sais pas, disons star de cinéma oscarisée. Si vous visez ça :
Wouah! Glamour, tout ça!
Vous avez plus de chance d'arriver à ça :
Wouah! Gla... euh... elle joue comme une patate là, non?
 Autre exemple, vous verriez bien votre enfant devenir un grand écrivain, vendeur de best seller, adulé par le monde entier. Vous visez ça :
La vache, vous visez fort quand même!
Mais vous risquez plutôt d'arriver à ça :
Oui, tout de suite ça rigole moins...

Bref, tout cela ne nous avance guère sur la demande de Anne-Estelle. Bon, il y a bien le défi de la propreté par rapport à Plouf, mais c'est en train de se résoudre. Et Xéna est bien partie de son côté. L'alimentation? Pas trop de problème de ce côté. Encourager leur curiosité? Pour l'instant, ça gère. Les garder en bonne santé? Bon bin on fait de notre mieux... c'est pas trop mal pour le moment. Pfff... pas évident. J'ai donc mis maman Koala à contribution.
– Dis, Anne-Estelle de "etre-parent.com" me demande quel est notre défi en tant que parents... t'as une suggestion?
– Ne pas coller les gnomes au congélateur?
– Ils sont trop grands maintenant, ils ne tiendraient plus dedans.
– En faire des gnomes équilibrés?
– Mouaih. C'est un peu le but de tous les parents... je vois ça plus comme un objectif que comme un défi.
– En faire des gnomes heureux ?
– Oui, certes... mais Anne-Estelle l'évoque déjà dans son article.
– Pfff, t'en as de bonnes toi... t'as pas une question plus simple?
– Si : y avait quoi avant le Big Bang?
– ...
– Et qu'est-ce que tu dirais de "apprendre à accepter qu'ils puissent se détacher de nous" ?
– Grrrrrr! Le premier qui tente de me séparer de mes bébés koalas, je l'enterre au jardin!
– Ok, défi validé donc. C'est bon Anne-Estelle, j'ai trouvé...

On notera au passage qu'une autre explication au surnom de maman Koala vient d'être donnée ici même.
Elle n'a pas l'air comme ça, mais ne vous avisez pas de toucher à un cheveu des ses bébés!
Blague à part, je ne pense pas que nous soyons les seuls parents à ressentir cela. Ces petites choses sont issues de nous, elles en font partie d'une certaine façon. Ils grandissent vite, trop vite, et gagnent chaque jour en autonomie. Bien sur, nous sommes ravis de les voir grandir et s'épanouir, mais je pense que nous avons toutes et tous un pincement au cœur en constatant qu'ils peuvent se passer de nous pour de nouvelles choses chaque jour. Qu'ils apprennent à écouter d'autres voix que la notre. Pour maman Koala et moi, la prochaine (difficile) étape sera l'entrée à l'école pour Plouf et Xéna. C'est une étape que nous appréhendons car nous savons qu'elle les amènera à vivre des expériences que nous ne partagerons pas entièrement avec eux. Ils se feront des amis, apprendrons des choses chouettes, et d'autres moins chouettes. Apprendre des choses indispensables, et d'autre que nous préférerions qu'ils n'apprennent jamais. Et inexorablement, cela marquera une rupture définitive. Comme si le cordon ombilical était coupé une deuxième fois. Savoir gérer  cette "séparation", je pense qu'à l'heure actuelle c'est notre plus grand défi.

Et toi? Oui toi ami lecteur silencieux, celui/celle qui vient et ne commente jamais d'habitude (ne le nie pas, j'ai accès aux statistiques de visites, sacripant!)... si tu as des enfants, c'est quoi ton "grand défi" ?