mercredi 30 avril 2014

On ne sait plus à quel sein se vouer...

Aujourd'hui, et pour la plus grande joie de nos amis catholiques et en particulier de Christine Boutin (surnommée "Titine Lacrymo" dans les milieux autorisés), nous allons nous intéresser à la vie des saints et de leurs auréoles...
Photo extraite du catalogue des Sextoys printemps-été du Vatican
Ah... au temps pour moi, on me signale dans l'oreillette que le correcteur orthographique s'est montré un peu trop zélé. Pour la vie des Saints, je vous renvoi à cette amusante note de Boulet. Je reprends donc.

Aujourd'hui, et pour la plus grande joie de nos amis les hommes et en particulier de Dominique Strauss Kahn (dit "Dodo le Saumâtre" dans les milieux autorisés), nous allons nous intéresser à la vie des seins et de leurs aréoles.
Dodo est en train de tester le sextoy sus-nommé.

Et tenez vous bien, ça n'est pas une, mais deux, études à la con sur la question que nous allons évoquer ce jour! Comme c'est mon jour de bonté mesdames messieurs, je vous offre en prime une troisième étude à la con. C'est cadeau, ne me remerciez pas.

–Dis donc papa Hérisson, tu n'as pas peur de choquer ton lectorat en abordant comme ça ce genre de sujet?
Je doute que mon lectorat se choque de si peu. Déjà mon lectorat féminin est directement concerné, et je ne pense pas que ces dames se formalisent qu'on parle seins (tant que ça reste sain). Quant à mon lectorat masculin, je pense que le sujet les intéressera aussi, d'autant que deux des études les concernent en fait. Et au cas ou des plus jeunes viendraient dans ce lieu de perdition qu'est ce blog, je dirais bien qu'ils se coucheront moins bêtes ce soir... Les programmes télé et les affiches publicitaires devraient déjà les avoir vacciné, mais soit, je vous l'accorde, soyons prudents. Voici donc un petit pictogramme d'avertissement :
Le pictogramme aussi voulait rester dans le thème.


Si vous êtes majeur et vacciné, vous aller devoir cliquer pour lire la suite.

jeudi 17 avril 2014

–J'aime pas ça! –T'as même pas essayé!

Ceux qui ont des gnomes (ou qui en en fréquentent, ne serait-ce que ponctuellement... autant dire la plupart d'entre vous je pense) ont surement déjà entendu cette petite rengaine :

–J'aime pas ça!

Brandie comme une excuse incontournable vis à vis de tout aliment –et plus généralement toute activité– que le gnome ne trouve pas "agréable", cette petite phrase peut se traduire en français (cf. dictionnaire Gnome/Français-Français/Gnome parut chez Harreu'h™) par : "On veut changer mes habitudes. J'aime pas trop beaucoup ça. J'ai même pas envie de faire l'effort d'essayer pour voir si ça me plait. Si on insiste, je vais faire un gros caca nerveux!"
Bien sur, toute tentative de raisonner/faire appel au bon sens/faire appel à la bonne volonté/culpabiliser/intimider à l'aide de phrases du style :
–Mais... comment tu peux dire ça? Tu n'as même pas essayé!
–Mais si tu vas voir, c'est bon!
–Allez... pour faire plaisir à maman/papa
–Les petits enfants africains qui meurent de faim, ils le mangeraient eux!
–Si tu ne mange pas, Leguman va venir t'en coller une! Et son pote c'est le père Noël!
est vouée à un échec plus ou moins cuisant.

Bien, sur, certains aliments sont plus répulsifs que d'autres. Pour l'exemple, citons en vrac :
  • Le choux-fleur
  • Les haricots-verts (plus généralement, tout aliment vert est considéré comme suspect par le gnome moyen)
  • La plupart des légumes (sauf les frites bizarrement)
Mange tes légumes! Sinon Leguman viendra te donner la fessée chenapan!
  • Les champignons (oh hé hein... y'en a qui sont dangereux, non mais ho!)
  • Le coquillages, et les fruits de mer, voire à l'extrême tout produit de la mer (ceci étant, vu la tronche d'un concombre de mer, ça peut se comprendre) 
Et si ça concerne des activités :
  • Faire une longue ballade. A pied. Oui, juste une ballade, sans jeux pour enfants, sans jouets, sans vélo, sans télé avec dessins animés...
  • Allez chez le médecin (oui, on parle bien du type qui va te coller sa seringue à l'aiguille disproportionnée pleine de vaccin dans le jambon, en ayant le culot de prétendre que "ça ne fait pas mal, alors rhooo bon arrête de pleurer comme une mauviette")

"–Penchez-vous en avant... toussez... attention, ça va piquer légèrement"
  • Avaler un médicament
  • Apprendre ses tables de multiplication/ses verbes irréguliers/ses déclinaisons latines
  • Aller chez tatie Carabosse qui fait des bisous qui piquent (les gènes de hérisson surement) et qui fait du choux à manger (berk!)

Bon, après, certains gnomes la brandissent plus que d'autre hein... Si je peux vous en parler en connaissance de cause, c'est non pas à cause de mes gnomes (même si ça leur arrive ponctuellement), mais parce que j'ai moi-même été un gnome très difficile sur le plan alimentaire, et qu'on a vite fait d'être considéré comme un extraterrestre lorsqu'on ne mange pas comme les autres (les entomophages et les vegans pourront vous en parler). Oui : j'ai été. Je ne suis plus. Car oui, on peut s'en sortir...

Réunion des AA (Autistes Alimentaires) du 34 noctembre 20XX :

–[parrain] Merci à tous d'être là, aujourd'hui nous accueillons un nouveau membre. Présente-toi au groupe je te prie...
–Alors déjà on va arrêter de se tutoyer, on a pas lapidé des skybloggeur ensemble...
–[parrain]Hem... oui bon...
–Alors : bonjour, je m'appelle Papa Hérisson...
–[groupe] Bonjour Papa Hérisson
–C'est un peu flippant votre truc quand même... bon, donc, je m'appelle Papa Hérisson et je suis Autiste Alimentaire...
–[parrain] C'est bien, déjà vous avez fait un pas en avant en acceptant de reconnaitre votr...
–Non euh... Arrêtez de m'interrompre, je vous promets : ça devient vachement malsain. Je pourrais vous péter les dents de dépit je crois.
–...
–Donc, je m'appelle Papa Hérisson et je suis Autiste Alimentaire. Mais ça va mieux, la semaine dernière j'ai mangé des petits pois-carottes, et hier des haricots verts.
–...
–Là c'est bon, vous pouvez y aller.
–[groupe] Bravo! *clap clap*
–[parrain] C'est bien Papa Hérisson, tu... euh... vous êtes sur la bonne voie. Maintenant, la prochaine étape, ça va être d'en prendre plus d'une bouchée. Et sans les trois tartines de pain beurré pour masquer le goût!
–Je... ne... NOOOOOOOOOON!
"–Je fais ce que je veux, t'es pas mon père!
–Puisqu'on en parle, justement..."

Oui, euh... non, pas de cette façon. En exclusivité, je vais vous livrer ma méthode infaillible contre le "J'aime pas ça".
"–Euh... ça dépend, les nouilles, ça compte comme un légume?
–Ok, ça va coûter cher."
Remarque : si vous avez coché "Vous êtes : Euh" et "Aimez-vous les légumes : non", vous n'êtes pas forcément difficile. Il y a en fait une chance non négligeable que vous soyez un hybride humain/réticulien (donc asexué) et que vous vous nourrissiez uniquement d'un liquide nutritif saturé d'enzymes et de protéines, absorbé à travers les pores de la peau. Cette envie irrépressible de mutiler des bovins et d'exterminer l'humanité que vous éprouvez en est également un symptôme. Où alors c'est juste que vous êtes complètement cintré.
Ça va bien se passer. Vous allez passer cette chemise... oui, je sais, les manches ne sont pas pratiques...

Mais avant, il faut bien comprendre ce que ressent un gnome difficile sur le plan alimentaire, et pour une fois je vais essayer d'être un peu sérieux. D'abord, mettons nous bien d'accord : je parle bien d'enfants difficiles, pas allergiques (ce qui est un autre problème). C'est à dire que ça se joue bien au niveau psychologique et non physiologique (même si à la marge ça peut déclencher des nausées et des vomissement par auto-conditionnement). Je suppose que dans une certaine mesure, c'est une forme de trouble alimentaire de nature psychologique qui se rapproche de l'anorexie ou de la boulimie (simple hypothèse, seul un psy pourrait le confirmer).

Il faut bien comprendre qu'être difficile n'est pas un choix délibéré. Tous petits, lors de la diversification alimentaire, les enfants refusent rarement de goûter un plat. En général, ça vient un peu plus tard, vers les 2-3 ans (la période du non) : je pense que c'est à ce moment qu'une partie du problème peut se jouer. Du coup, il faut le voir plutôt comme une (mauvaise) habitude qui s'installe dans la durée, et ce d'autant plus qu'elle est prise jeune, que comme un problème physique.

Ensuite il faut savoir que lorsque l'on prend conscience d'être difficile (généralement parce que les repas à l'extérieur sont un calvaire car peu de plats sont à votre goût), on le vit mal : honte, culpabilité, ressentiment, envie de violence, redroom, redroom... Cela peut rendre les interactions sociales compliquées car beaucoup de ces interactions se font autour d'une table (sortie restau, banquet de mariage, repas de réveillon, etc...). Cela peut d'ailleurs conduire à inventer toutes sortes d'excuses plus ou moins foireuses (pseudo allergie, sois-disant malade, risque de se transformer en gremlins, etc...) pour échapper aux repas, ou simplement aux très nombreux plats que l'on aime pas. Bref, c'est pas la joie. Alors, être difficile : est-ce une traversée du désert? Et pour s'en guérir : est-ce le chemin de croix?
"–Non mais c'est ok, avec beaucoup de pain, ça passe..."
Je le redis, pour moi c'est un trouble alimentaire, c'est donc surtout un comportement à corriger, ce qui est plus ou moins facile selon les individus. Disons qu'arrivé à l'âge adulte, c'est plus compliqué et ça nécessite un travail sur soi. Pour moi, la rencontre avec maman Koala (qui est un cordon bleu) a été décisive : c'est elle qui m'a petit à petit donné le goût des bonnes choses. A ce stade, pas vraiment de secret, c'est une question de volonté personnelle. Mais l'idéal est bien sur de ne pas en arriver là...

Alors, votre gnome est difficile et vous voulez connaître ma méthode infaillible pour y remédier au plus tôt? Alors faites chauffer la carte bancaire (Non, je rigole. Enfin, si vous avez des sous en trop, vous pouvez me faire un don quand même), et cliquez vite sur "Lire la suite".

jeudi 10 avril 2014

Questions existentielles...

Sur internet, et entre autres les réseaux sociaux, il existe un certain nombre de "plaies". Je ne parle pas de vulgaires bugs et autre failles de sécurité, pas plus que des problèmes de respect de la vie privée (mes amitiés à l'agent Johnson de la NSA qui s'est vu attribué la tâche ingrate de lire toutes les conneries que je peux publier). Je parle de Plaies au sens biblique du terme : le truc qui pourrait te faire croire en l'existence de Dieu. Ou du Diable. Ou du grand Architecte de la Matrice.
"–Tu ne peux pas lutter Neo, j'ai inventé les lolcats!
–Damned, je suis feinté!"
Comme les Plaies d'Egypte, on en compte dix :
  1. Les virus : adware, malware, troyan et autres Windows qui vous pourrissent la vie. On se demande même parfois s'ils ne sont pas créés par les fabriquant d'antivirus histoire de justifier leur business.
  2. Les pirates : hackers black hat, crackers... bref tous ces gens pour qui les arcanes du web n'ont plus de secrets, et qui n'ont aucune difficulté à pirater votre compte Facebouc dont le mot de passe "123456" vous semblait déjà compliqué à retenir de votre côté...
  3. Les skyblogs, forums doctissimo et autres pages de blogueuse mode.
  4. Le spam : de la pub en (mauvais) anglais vous proposant du viagra à prix cassé, au mail du fils de l'ancien premier ministre africain Mamadou S'Quetum Koné qui a besoin de votre aide pour sortir son héritage du pays en utilisant votre n° de compte bancaire moyennant une commission faramineuse, ce sont tous ces messages qui polluent quotidiennement votre boite mail.
  5. Les trolls : vous visualisez les bancs de l'opposition à l'Assemblée Nationale (quelle que soit  la majorité ou l'opposition du reste) ? La même chose, mais sur internet : des gens qui passent leur temps à balancer des petites phrases polémiques dans le but de pourrir le débat, et qui y prennent un malin plaisir.
  6. Les Mèmes : généralement une image ou un photo (détournée) reprise massivement sur les réseaux sociaux. Exemple. Mais il peut aussi s'agir d'un texte, comme les "Chuck Norris facts" par exemple. Si ça peut être rigolo (comique de répétition) à petite dose, vous êtes toutefois en droit de lapider à coup de figues molles tous ceux qui en abusent un peu trop.
  7. La règle n°34 : si quelque chose existe, il y en a une version pornographique sur internet. Exemple.
  8. Les chaines de mail du style : "La petite Wynona Theresa Fischer (WTF) âgée de 5 ans depuis 1998 est atteinte d'un syndrome extrêmement rare qui nécessite la greffe d'un anus en téflon suite à au vol de son rein dans un hôtel miteux à la sortie d'une boite de nuit, opération extrêmement coûteuse. Caramail™ (qui va bientôt rendre votre compte Facebouc payant) a accepté de verser la somme nécessaire si ce mail fait 666 fois le tour de la terre. Envoie ce mail à 40.000 de tes contacts dans les 10 secondes en tournant autour d'une 4L avec l'index gauche sur le nez tout en pensant à la femme que tu aimes, sinon un opossum épileptique géant blanc foncé viendra manger ta famille en noyant des chatons demain à 16h66.     P.S. : n'oubliez pas de faire attention aux canettes de Caca Colé contenant de la cocaïne dans les boutiques de fringues, les cabines d'essayage sont piégées et vous risquez de vous retrouver dans un harem ou fin fond du Boukistan, avec une seringue dans les fesses pleine de virus du SIDA. Bisous, topette!"
  9. Les PPS avec des paysages de plages et de forêts photoshopées accompagnées d'un joli texte cucul-la-praline et d'une musique d'André Rieu, ou de gifs animés qui clignotent, ou encore de chatons (peuvent se retrouver en chaîne de mails, voir ci dessus). Notez que je soupçonne ces diaporamas de contenir des images subliminales horrifiques destinées à rendre fou.
  10. Les billets de blog avec une liste de questions et où l'on tague d'autres blogs : principe qui consiste à répondre à un défi ou des questions et à passer la patate chaude à un ou plusieurs autre blogueurs. Encore une forme de chaîne, mais plus insidieuse...
    Exemple de PPS cucul. Imaginez la même chose avec de la flute de pan en fond sonore.
Là, je me suis fait taguer par Audrey et Christophe du blog "Privatebebe". Autant vous dire, que je n'ai pas l'intention de...

–Dis donc papa Hérisson, et ça? Et ça là? C'est pas des tags par hasard? Et tu veux nous faire croire que tu ne touche pas à ça?

Hum. Oui. Bon. Je reprend.

Là, je me suis fait taguer par Audrey et Christophe du blog "Privatebebe". J'ai pas trop envie de me retrouver confronté à un opossum géant albinos ou un dinosaure bleu, du coup, j'ai décidé de répondre à leurs questions. Je reprend donc les règles du jeu :

  1. Répondre aux 11 questions que le tagueur t’as posé (Purée! Et pourquoi pas 36 aussi?)
  2. Écrire 11 questions pour les blogs que tu vas taguer
  3. Sélectionner 11 9 blogs et mettre leur lien dans ton article (J'en ai pas trouvé plus de 8 alors bon...)
  4. Informer les 11 blogs que tu les as tagué (Tient, je vais une chaîne de mails pour ça... Avec un joli PPS de chatons qui clignotent)
  5. Ne pas taguer un blog qui t’as tagué (Ok, c'est réglo : pas le droit de toucher son père!)
  6. Écrire les règles dans son article (Bon, ça c'est fait!)
  7. Partager l’article et le tag avec les 11 autres blogs (Ça serait pas un truc vaguement filou pour se faire de la pub et attirer des visites ça par hasard?) 
  8. Interdiction de lapider celui qui vous tague (celle-là elle est de moi, je préfère prendre les devants...)
Allez zou, c'est parti.

1. Question de parents : Si tu étais président(e), quelle serait la première loi que tu ferais voter ?
►Une loi d'exception qui m'accorderait les pleins pouvoirs, sans restriction ni limitation de durée. Oui, ça sera une dictature, mais ça sera la mienne. Accessoirement il faudra bien ça pour réussir à remettre un peu d'ordre dans tout ce foutoir. Ensuite,  je légaliserai la PMA, la GPA, et l'adoption simplifiée pour tous (homos ou hétéros) : juste pour faire chier Civitas et la Manif' pour tous. Puis je lèverai une taxe sérieuse sur les transactions financières histoire de financer pour de bon les trucs importants comme, au hasard : l'éducation, la santé, les aides sociales, l'environnement, la recherche...Au passage, les opposants (en particuliers les anciens dirigeants politiques) seront mis à contribution : je les ferai parquer sous bonne garde dans des champs d'éolienne, histoire qu'ils puissent continuer à brasser de l'air de façon productive.
Et maintenant, ça va chier...

2. De parents : Est-ce que tu crois aux extra-terrestres ?
► Sachant que notre seule galaxie compte entre 200 et 400 milliards d'étoiles, que les récentes découvertes laissent à penser que plus de 50% d'entre elles disposent d'un système planétaire, et que l'univers visible compte au minimum 100 milliards de galaxie (la notre étant de taille moyenne) : ça nous fait tout de même 15000 milliards de milliards de systèmes planétaires dans l'univers au minimum (15 suivi de 21 zéros!!!). Même en supposant que chaque système planétaire ne comporte pas nécessairement une planète habitable, ça serait quand même malheureux que le vie ne soit apparu que sur Terre. La bonne question serait plutôt : "Crois-tu à l'existence d'une vie intelligente sur Terre?", ce à quoi je répondrai que j'ai de sérieux doutes...
On voit bien que c'est un fake : photo floue, sujet impossible à identifier clairement. Surement un reflet de Venus sur un ballon sonde.

3. De parents : Quand le téléphone sonne, tu es heureux(se) ou angoissé(e) ?
►Ni l'un ni l'autre, je suis "Humide" puisque le téléphone sonne toujours lorsque vous vous trouvez dans le bain/sous la douche. Ce dernier point a d'ailleurs inspiré l'un des énoncés du théorème de Claude François : "Tout corps plongé dans un liquide reçoit un coup de téléphone.", d'où le terme "allo" lorsqu'on décroche, déformation syntaxique de "à l'eau" et signifiant que l'appelant nous fait chier à notre appeler pendant nos ablutions quotidiennes.
"–Nan mais à l'eau quoi... le shampoing se rince à l'eau!"

4. De parents : Qu’est-ce qui te fais le plus rire dans la vie ?
►Généralement, mes propres conneries (oui, je suis un peu imbu de moi-même). Sinon les chatouilles.

5. De parents : Qui a trouvé le prénom de ton(tes) enfant(s) ? Papa ou Maman ?
► Maman Koala pour l'idée de base, mais l'idée finale était un consensus, dans les deux cas.

6. De parents : Par amour, tu serais prêt(e) à accepter quelques petites infidélités ?
► Je ne suis pas "propriétaire" de ma compagne. L'exclusivité par principe est une absurdité, une résilience culturelle judéo-chrétienne. En outre, les sentiments n'ont que faire des principes : on ne choisi pas de tomber amoureux de quelqu'un d'autre. Donc, partant de cela, oui je serais prêt à l'accepter. D'ailleurs les anciens amants de maman Koala en train de sécher au grenier vous confirmeront que je suis très ouvert d'esprit à ce sujet.

7. Question d’enfants : Et pourquoi les riches des pays riches ne donnent pas un peu d’argent aux pauvres des pays pauvres ?
► Parce que l'argent ça ne se mange pas... vaut mieux leur filer à bouffer. Mais sinon je crois surtout que les riches ont peur de devenir pauvre en donnant leur argent aux pauvres. Notons qu'à l'inverse, les pauvres n'ont pas peur de devenir riches en donnant leur argent aux riches.

8. D’enfants : dis…tu sais d’où elles viennent les étoiles filantes ?
► Oui bien sur : ce sont des extra-terrestres qui balancent leurs crottes de nez lumineuses sur Terre, mais chuuut! Il ne faut pas le dire aux savants, ils croient que ce sont des cailloux qui tombent tout seuls dans le ciel... n'importe quoi!
Hé les dinosaures! Matez un peu celle-là, elle va déchirer sa race!

9. D’enfants : Et pourquoi même si on n’est pas du tout timide, on a peur de dire à notre amoureux(se) qu’on l’aime ?
► De peur qu'il/elle ne réponde la même chose : c'est un coup à finir avec la bague au doigt accompagné d'un ribambelle de gnomes cette histoire.
Je n'invente rien, il y a de très bons documentaires (bien qu'un peu longuets) qui parlent de ça...

10. D’enfants : Et pourquoi la vache qui rit, elle rit ?
►  C'est un rire sardonique de méchant de film : elle sait de quoi se compose son fromage, du coup ça la fait marrer qu'on en file aux enfants. Ceci étant, je la crois un peu misanthrope... et je ne serais pas surpris qu'elle fomente un plan machiavélique pour détruire l'humanité. D'ailleurs on notera fructueusement qu'elle est de la même couleur qu'Orangina Rouge (réputé méchant), et qu'elle ressemble furieusement à "Dark Maul" (en français = "Sombre Moule")... si ça c'est pas une preuve.
"–Mouahahahaha! Je vous détruirai tous!"


11. D’enfants : Et pourquoi ça sert d’aller à l’école puisque tôt ou tard on sera mort ? 
►  Euh... ah ouaih... pas faux. D'ailleurs, patron ? Vous avez une minute? En même temps... c'est à l'école, tagadagada, qu'on apprend les bétises! ♪♫

Voila pour mes réponses.

Du coup, voici mes questions  :
  1. Mironton ou Barjabulle ?
  2. C'est qui le plus fort entre Chuck Norris et Vladimir Poutine ?
  3. Pourquoi les biscuits mous deviennent-ils durs alors que les biscuits durs deviennent mous ?
  4. Pour protéger les arbres, tu serais prêt(e) à manger des castors ?
  5. A ton avis, pourquoi Superman porte-t-il son slip au dessus de son pantalon ?
  6. D'où viens ton pseudo sur internet ?
  7. Quelle est ta couleur préférée ?
  8. Sérieusement ? Non mais... c'est une vraie couleur ?
  9. Qu'est-ce qui est long et dur et que les femmes n'ont pas ?
  10. 1515 ?
  11. En supposant que tu fasse partie des deux derniers humains sur Terre avec une célébrité, laquelle choisirais-tu pour t'aider à repeupler la planète ?
(Et si vous êtes sages et que vous me le demandez gentiment, je vous mettrai mes réponses à mes propres questions en commentaire).

Et du coup, je vais taguer :
Bon. Ça c'est fait. Donc pour aujourd'hui, il me reste encore à : écrire 14 mails de fils du premier ministre de Côte d'Ivoire, faire 8 PPS avec des chatons, allez troller sur Rue89...

samedi 5 avril 2014

Et mes galettes? C'est du poulet?

Si il y a bien un truc qu'on aime pas dans la famille Hérisson-Koala, c'est bien le gaspillage. Surtout au niveau alimentaire. Plusieurs raisons à cela :
  1. Par principe moral : c'est vexant de jeter de la nourriture, alors que certains crèvent de faim dans le monde (et pas besoin de chercher loin, on en trouve en France, les restos du cœur sont là pour le prouver).
  2. Par principe écologique : produire pour jeter, c'est gaspiller des ressources au delà du produit jeté lui-même.
  3. La nourriture, en général, on l'a payée (et deux adultes + 2 gnomes en pleine croissance, ça bouffe croyez-moi!). Alors si c'est pour la mettre à la poubelle, ça fait mal au porte-monnaie, d'autant qu'il n'est pas très garni.
  4. Les poubelles, on les paye (chez nous, il y a un forfait au nombre de poubelles ramassées : le moins tu sorts ta poubelle, le moins tu payes). On a déjà payé pour la bouffe, alors repayer pour qu'elle aille à la poubelle, ça fait doublement mal.
  5. Ça montre qu'on a mal géré ses achats et la préparation de ses repas (bon, on ne peut pas toujours prévoir au mieux : des fois il suffit de tomber malade, ou d'avoir un imprévu et ça fout le brol).
Du coup, avec le temps, on a appris à rationaliser et optimiser certains achats de nourriture, de manière à avoir peu ou pas de perte. L'un des meilleurs exemples est le poulet. Chez nous, à quatre dessus, un poulet de taille moyenne fait trois repas (voire quatre s'il est assez gros) :
  1. La viande (blanc et pattes), éventuellement en couscous (sur un ou deux repas selon la taille du bestiau)
  2. La carcasse en bouillons avec quelques légumes et des pâtes
  3. Les restes de carcasse en galette (j'y viens derechef)
Et avec ça, il ne reste que les os : bien rentabilisée la cocotte donc.

Pour la viande et le bouillon, je ne vous explique pas, vous connaissez surement déjà. Pour les galettes, voici ma recette.

Etape 1 : choisir le poulet

POULET : Nom commun
Singulier Pluriel : poulet poulets

poulet /pu.lɛ/ masculin (équivalents féminins : poulette, poule)

►Petit du coq et de la poule, plus âgé que le poussin, avant d’être adulte.
     Au village, vivre avec nouveau parmi les racontars des femmes, écouter tout le jour les piaulements des dindes et des poulets, les bêlements des moutons, cela l’attirait peu.— (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
►(Cuisine) Viande de jeune poule ou jeune coq destiné à l’alimentation humaine.
     Je vais faire du poulet rôti.

Le poulet (Gallus gallus domesticus) est un gallinacé, c'est à dire une variété de piaf à viande blanche et à petite cervelle. Un truc à plumes quoi!
Il y a bien des plumes, mais ça n'est pas du poulet, c'est de la poule (non pas le commando femen svp! Pas taper!)
Le poulet, même bio, est généralement élevé exclusivement au grain (bio le cas échéant). Sauf que le poulet n'est pas un granivore, c'est un omnivore, qui ne rechigne pas sur la viande. Normal quand on sait qu'il descend en ligne directe des carnosaures, et en particuliers des allosaures...
"Non mais allosaure quoi!"
Mais si! Les allosaures voyons! Le plus connu d'entre eux est le grand Tyrannosaure Rex, celui qui bouffait tout le monde et vous foutait la trouille dans "Jurassic Parc".

Bref, laissé en liberté, outre le fait qu'il se fera lui-même bouffer par un renard fissa, il se nourrira d'un peu tout ce qu'il trouve, dont une large proportion d'insectes et de vers de terre. De la viande on vous dit. Les particuliers qui ont des poules leur donnent d'ailleurs souvent à finir certains restes (têtes de crevettes, épluchures de légume, gras de viande, coquilles d'huitre, etc...), ce qui leur convient très bien (parait qu'il vaut mieux éviter les charcuteries et le fromage quand même, le sel leur est nuisible). D'ailleurs si vous avez des poules (ou connaissez des gens qui en ont) en semi-liberté et que vous mangez leurs œufs, le goût, la couleur et la texture du jaune sont assez différents de ceux d'une poule, fut-elle bio, du commerce. Question d'alimentation.


Personnellement, je préfère chopper un bon poulet, un peu rustique (limite sauvage) avec pas trop de gras : le genre qui a gambadé quoi! Pas le truc d'élevage intensif qui pouvait joyeusement s'ébattre dans une cage de 30 cm². Idéalement bio, histoire de ne pas se bouffer trop d'antibiotiques et d'hormones. le truc du genre qui s'est un peu musclé quand même.
Peut-être un peu trop rustique là...

Etape 2 : dépiauter la bête
Je passe sur l'étape de la cuisson et du mangeage de la viande, je pense que vous n'avez pas besoin d'aide pour ça.
Donc, logiquement, là, il vous reste une carcasse, avec encore un peu de viande blanche accroché aux os. C'est l'étape la moins ragoutante : il va falloir y mettre les doigts pour essayer d'en récupérer le maximum (et c'est encore à mains nues qu'on y arrive le mieux). Petit conseil :  ne tardez pas trop après avoir mangé le poulet pour cette étape, la carcasse va se dégrader assez vite, même cuite, et risque vite de ne plus être mangeable. Si tout va bien, de petits bouts de viande en tout petits bouts de viande, vous devriez réussir à récupérer 150 à 300g (laissez tomber les tendons, ils pourront passer en bouillon).
Ce que vous n'arrivez pas à récupérer, ou qui ne sera pas mangeable directement (os, tendons, gras, bouts de viandes irrécupérables) : vous le collez dans une cocotte minute avec un peu d'eau, et vous faite un bouillon, qui pourra se marier avec quelques légumes et des nouilles par exemple.

Etape 3 : préparer les galettes
On va accommoder ces petits morceaux de viande tout riquiqui, de manière à en faire des galettes à base de poulet assez savoureuses. Pour cela, il va vous falloir :

Ingrédients :
- Les restes du poulet que vous venez de récupérer
- Des flocons d'avoine (100 à 300g)
- Une gousse d'ail
- Une ou deux échalotes (selon la taille)
- Herbes aromatiques (ciboulette, persil, basilique) de préférence fraîches
- Epices : sel, poivre, coriandre, origan, etc (un peu ce qui vous plait en fait)
- 2 œufs (prévoyez en trois si les œufs sont très petits, ou que vous avez récupéré une bonne quantité de viande, ou un seul si à l'inverse vous avez peu de viande)
Ouaaah! C'est beau comme une photo avec un filtre instagram.
L'ingrédient secret :
- L'armagnac (N.B. : du cognac peut faire l'affaire, ou autre chose selon ce que vous avez sous la main, mais je vous recommande quand même un truc un peu goûtu...) apportera une petite saveur supplémentaire qui vaut le détour. Et ça aidera vos gnomes à bien dormir.

► Préparation :
- Passez les restes de poulet au mixer avec l'ail et les échalotes.
- Découpez finement les herbes (moi je met ça dans un verre et j'y vais aux ciseaux... paraît même qu'il existe des ciseaux exprès pour), et ajoutez les.
Gloubiboulga
- Salez, poivrez, et ajoutez les épices à votre convenance.
- Cassez un œuf (jaune+blanc) dans le mélange et mélangez. Puis ajoutez des flocons d'avoine en continuant de mélanger jusqu'à obtenir une pâte assez compact (ni trop collante, ni trop sèche). Recommencez avec le deuxième œuf (voire le troisième si nécessaire).
Gloubiboulga encore, mais plus pâteux.
- Ajoutez une petite rasade (un bouchon) d'armagnac pour le goût et mélangez encore un peu.
- Formez des petites galettes (format steak haché), soit avec les mains (beurk!) ou à l'aide d'un cercle à pâtisserie de petit diamètre (ça permet de faire de belles galettes bien rondes et de contrôler l'épaisseur). Pas trop épais : ça aura plus de mal à cuire.
Gloubiboulga mis en forme.

- Faites dorer à la poêle avec un peu d'huile d'olive (pour cuire l’œuf quoi... le poulet est déjà cuit lui).
Tadam! Des galettes de gloubiboulga poulet. Succès garanti avec les gnomes.
- Servez, avec des petits pois-carottes par exemple, et un peu de ketchup (sinon c'est un chouïa sec)
- Régalez-vous en pensant : "Merci papa Hérisson!"


Epilogue
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 Papa Hérisson dessine